200 000 doses de Sinopharm, le vaccin chinois de lutte contre la covid-19, ont été réceptionnées dimanche dernier 11 avril 2021 par le chef du gouvernement camerounais, Chief Joseph Dion Nguté.
A cette dose du vaccin chinois, un responsable du ministère de la santé a expliqué ce jour à la radio publique, que 400 000 autres doses du vaccin britannique AstraZeneca arriveront le 17 avril prochain pour élargir la capacité du gouvernement à avoir un contrôle total dans sa lutte contre la covid-19.
Et pourtant, on se rappelle que le lendemain de l’arrivée des 200 000 doses du vaccin chinois, c’est-à-dire hier lundi 12 avril 2021, Manaouda Malachie, le ministre de la santé en personne, avait reçu en premier, le vaccin chinois au centre Orca de Yaoundé, comme pour donner, au nom de tout le gouvernement, un coup d’envoi à l’utilisation de ce vaccin, une solution parmi tant d’autres pour la lutte contre la covid-19.
Mais à peine ce vaccin arrivé au Cameroun et expérimenté par le ministre en charge de la santé, que des voix se sont aussitôt levées pour faire savoir que le vaccin chinois en question, déjà en utilisation au Cameroun, n’a pas encore été homologué par l’organisation mondiale de la santé (OMS), certificateur mondial des produits de santé d’utilisation publique.
C’est pour répondre à cette question d’homologation du vaccin par l’OMS, que le vaccin britannique AstraZeneca, rejeté auparavant par le gouvernement camerounais pour ses effets indésirables, est encore annoncé au pays de Paul Biya avec pas moins de 400 000 doses.
Bertarand Ryvalyze
