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Cameroun : voici ce que les chefs d’Etat africains ont décidé au sommet de Paris en l’absence de Paul Biya

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Le sommet de Paris sur l’Afrique en vue du financement de ses économies post covid19, s’est tenu mardi 18 mai 2021. Ce sommet qui a réuni aussi bien en présentiel qu’en distanciel, plusieurs chefs d’Etat africains ainsi que les chefs de gouvernement et les représentations des organisations internationales, a conclu qu’il faut aux économies africaines, des droits de tirages spéciaux pour pallier aux récessions qui pointent à l’horizon et qui menacent de les asphyxier.

Hier mardi 18 mai 2021, plusieurs dirigeants africains et chef de gouvernements se sont donné rendez-vous au sommet de Paris sur le financement des économies africaines impactées par la covid-19.

Au total, ils étaient 19 chefs d’Etat africains à répondre en présentiel à ce sommet dont l’enjeu majeur était de leur proposer des solutions à la problématique d’accès au financement des économies des pays africains suite au ravage causé par la covid-19.

Globalement impactées par la covid-19, les économies africaines ont brutalement chuté, ou du moins, l’on a constaté une baisse drastique de la demande mondiale des matières premières dont ils sont les plus grands exportateurs.

L’impact de la covid-19 est aussi allé jusqu’aux effets indésirables causés par la fermeture des frontières entraînant ainsi la paralysie de plusieurs secteurs d’activité dont celui du voyage par exemple.

Pendant donc toute cette durée, les pays africains se sont fortement endettés au point de connaître un fort taux d’endettement. c’est pourquoi, qu’il a paru important pour le président français Emmanuel Macron, d’appeler un sommet afin de financer la relance de leurs économies au risque de connaître le pire.

Selon une estimation du fonds monétaire internationale (FMI), les économies africaines pourront même connaître dans les toutes prochaines années et plus précisément entre 2020 et 2023, un déficit de financement global de l’ordre de 290 milliards de dollars.

Au cours donc de ce sommet de Paris qui a réuni dans une seule salle plusieurs dirigeants africains et organisations internationales aussi bien en présentiel qu’en distanciel, les experts du fonds monétaire international (FMI) ont estimé que si une bouffée d’oxygène aux économies africaines post covid-19 n’est pas rapidement soufflée, l’on assistera dans les toutes prochaines années à une très forte récession économique qui pointe déjà à l’horizon au niveau de tous ces pays africains alors que ledit continent connaît déjà en lui-même, plusieurs récessions économiques successives et ce, depuis des siècles.

C’est ainsi qu’ils ont estimé durant les travaux, qu’il n’y aura pas d’annulation de la dette comme l’on souhaité les chefs d’Etat africains mais, qu’il sera plutôt question de leur réallouer des Droits de Tirages Spéciaux encore appelés DTS, lesquels seront répartis en fonction des quotes-parts de chaque pays africain au fonds monétaire international (FMI).

En terme plus simplifié, il s’agira pour le fonds monétaire international (FMI), de procéder à des droits des tirages spéciaux et de les injecter ensuite dans les économies africaines asphyxiées par la covid-19 et ce, en fonction du poids économique que chaque pays, pris individuellement, présente réellement dans l’institution financière internationale.

Si les pays africains acceptent un tel plan de relance de leurs économies ravagées par la covid-19, çà sera le 5ème tirage de DTS depuis l’histoire économique du FMI alors que le tout dernier tirage s’était déroulé lors de la crise financière de 2008

C’est donc face à une telle situation d’urgence et de menace sur les économies africaines que le président français Emmanuel Macron a tenu à réunir à Paris, mardi 18 mai 2021, une bonne quantité des dirigeants ainsi que des représentants des grandes institutions financières et de développement, afin d’élaborer dans l’immédiat, un plan à même de sortir le continent africain de l’asphyxie financière à laquelle elle est exposée.

Dieunedort Essomé

 

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