Le 24 juin dernier, l’armée redoutait une mise à mal de son dispositif sécuritaire dans les grandes villes et agglomérations telles que Yaoundé et Douala notamment par des actes d’attaques terroristes.
C’est dans ce sens que dans un message porté-radio de Landry Galax Etoga, secrétaire d’Etat à la défense adressé aux hauts responsables des forces de défense et de sécurité avec ampliation au cabinet civil de la présidence de la république ainsi qu’au ministre délégué en charge de la défense, laissait entendre : « l’analyse de la situation sécuritaire d’ensemble et les renseignements de plus en plus récurrents relèvent des velléités terroristes dans les grandes villes et agglomérations » et plus loin, il ajoutait que ces menaces pourraient se manifester à travers l’usage des engins explosifs improvisés (EEI) ou même encore par des bombes artisanales à faire exploser dans des endroits à forte concentration humaine.
Suite à ce message-porté du secrétaire d’Etat à la défense, la sécurité camerounaise s’est aussitôt mise en branle et c’est ainsi que nous appris que hier samedi le 27 juin 2020 et aux environs de quatre heures du matin à Yaoundé, les quartiers Mélen et Etoug- Ebé ont été encerclés par les forces de l’ordre qui disent y avoir découvert une cache d’armes et après quoi, une vingtaines de personnes ont été interpellées dans leurs domiciles pour leur connexion avec les forces séparatistes ayant occasionné la double explosion dans la nuit du 20 au 21 juin dernier.
Bertrand Ryvalyze
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