Ce mercredi le 30 septembre 2020 et à 10 heures précises, heure de Washington (USA), Christopher Fommunyoh le président Afrique du national democratic institute en abrégé NDI, est invité par le congrès américain et plus précisément devant sa commission des affaires étrangères dans le but de se prononcer sur les avancées ou le recul du processus démocratique en Afrique subsaharienne, allusion faite ici aux questions de bonne gouvernance.
A cet effet, il a soumis à cette même commission des affaires étrangères du congrès, un exposé dense d’une quinzaine de pages intitulé : « le recul démocratique en Afrique subsaharienne ».
Dans cet exposé, le camerounais Christopher Fomunyoh dénonce avec véhémence le recul de la pratique démocratique et de la bonne gouvernance avant d’ajouter que depuis la fin de l’année 2000, une douzaine de pays subsaharien ont supprimé ou modifié les limites constitutionnelles du mandat pourtant adoptées de façon démocratique.
Toujours dans le même exposé, le président du NDI n’a pas manqué l’occasion de citer son pays, le Cameroun, comme un des mauvais élèves de la pratique démocratique en Afrique noire.
Bertrand Ryvalyze