C’est dimanche le 11 avril dernier, que tous les électeurs tchadiens avaient été appelés aux urnes pour choisir leur président de la république pour les cinq prochaines années.
Et comme on pouvait bien s’y attendre à l’issue de cette consultation générale, le maréchal Idriss Déby Itno, archi-favori à cette élection sans suspense, l’avait finalement remporté haut la main. Mais à peine a-t-il été réélu, qu’une rébellion s’est déjà déclarée aux portes de N’djamena, la capitale tchadienne.
Nos contacts ont confirmé que certaines forces spéciales de sécurité qui avaient été déployées aux trois frontières du sahel, ont été urgemment rappelées par l’Etat-major, question de venir en renfort de la sécurisation de la capitale pendant que des avions militaires français survolent le ciel.
On se rappelle que samedi 17 avril 2021, les rebelles tchadiens, regroupés autour du mouvement dénommé Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), ont fait un point de presse à l’effet de communiquer sur le rapport de force des deux belligérantes sur le terrain des combats qu’ils ont tôt fait de présenter à leur avantage.
Le maréchal Idriss Déby Itno qui fait face à la rébellion aujourd’hui pour la énième fois, est au pouvoir depuis plus de 30 ans.
A l’issue de la dernière élection présidentielle du dimanche 11 avril 2021, il avait remporté sans trop d’efforts, son sixième mandat face à six autres candidats sans véritable envergure.
Les ténors de l’opposition qui pouvaient le défier ayant été tous écartés.
Bertrand Ryvalyze