Le 28 février 2020, Delphin Kahimbi, le chef d’Etat-major adjoint des forces armées de la république démocratique de Congo (FARDC) en charge du renseignement militaire, était retrouvé mort à son domicile de suites d’une « crise cardiaque » selon les déclarations que sa femme avait faite devant la presse.
Mais depuis l’annonce de la mort de ce haut commis de l’Etat, la polémique ne cesse de s’enfler dans le pays.
Tandis que sa femme soutient que son époux est mort de suites d’une crise cardiaque, le président de la république Félix Tshisékédi soutient pour sa part, qu’il serait plutôt décédé par « pendaison ».
Il faut rappeler que Delphin Kahimbi, qui avait fidèlement servi l’ex-président Désiré Kabila, avait été conservé à son poste jusqu’à l’investiture de l’actuel chef de l’Etat.
A en croire une source militaire, il était soupçonné, avant sa mort, d’avoir mis en place un système d’écoute des hautes personnalités de l’Etat et par voie de conséquence, avait été destitué de ses fonctions par le président de la république Félix Tshisékédi deux semaines avant sa « mystérieuse » mort.
