Suites à des inondations qui ont affecté plusieurs régions du pays et causé de nombreux dégâts matériels et humains, le gouvernement de transition malien a décidé de déclarer l’état de catastrophe naturelle et ce, sur toute l’étendue de son territoire nationale.
Cette décision a été prise vendredi 23 août 2024 lors d’un conseil des ministres extraordinaire, présidé par le dirigeant de la transition, le colonel assimi Goita.
Au cours de ce conseil, le gouvernement a constaté, chiffres à l’appui, que durant les tous derniers mois, des inondations ont affecté au moins 17 régions du pays ainsi que le District de Bamako, qui n’a pas été épargné de nombreux dégâts matériels et humains causés çà et là.
Selon les chiffres officiels déclinés à la presse au final de ce conseil des ministres, l’on remarque que ces mêmes derniers mois, l’on a enregistré au total 122 inondations, lesquelles ont sérieusement affecté pas moins 47 374 personnes dont 14 451 hommes, 13 576 femmes et 19 347 enfants.
Dans la même verve, le gouvernement, siégeant toujours en conseil extraordinaire, a constaté que les régions suivantes ont été les plus affectées car, totalisant au bas mot 9 936 personnes sinistrées. Il s’agit de : Ségou, Gao, Bamako, Koutiala, Koulikoro, Kayes, San et Kita.
Bertrand Ryvalyze
