Depuis le 25 mars 2020, Soumaila Cissé, le chef de l’opposition malienne a été enlevé puis, emmené vers une destination inconnue par des ravisseurs alors qu’il était en tournée de campagne électorale dans son fief.
Et depuis lors, il n’a plus donné de ses nouvelles autant qu’aucun groupe armé n’a non plus revendiqué le rapt tout comme aucune rançon n’a été demandée.
Suite à ce spectaculaire enlèvement qui dure depuis plus de trois mois maintenant, certains militants de son parti, ajoutés à certaines organisations de la société civile, ont commencé à faire des boudes en l’endroit du gouvernement pour exiger des explications relatives à sa vie. Ce fut d’ailleurs l’une des préoccupations majeures des manifestants contre le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita, lorsqu’ils sont descendus par millier dans les rues de Bamako le 5 juin dernier pour réclamer son départ du pouvoir ainsi que de tout son gouvernement.
Les raisons du courroux de ces manifestants était toutes simples : incapacité du gouvernement à faire régner la sécurité sur toute l’étendu du territoire national, la gabegie, la corruption et quelques revendications similaires allant dans le même sens.
C’était d’ailleurs l’un des points « chauds » sur lesquels le chef de l’Etat IBK a eu à échanger hier avec certaines organisations de la société civile.
Suite à ces pourparlers entre ces organisations et le chef de l’Etat IBK, celui-ci a tenu à rappeler à tous que Soumaila Cissé, le chef de l’opposition malienne, est bel et bien en vie et que d’ailleurs, « il nous reviendra très bientôt, s’il plait à dieu » a-t-il conclu.
Il faut rappeler que 25 mars 2020, Soumaila Cissé, le chef de l’opposition malienne, avait été enlevé par des ravisseurs alors qu’il était en pleine tournée de campagne pour des électorales législatives dans son fief à Niafounké dans la région de Tombouctou. Et depuis lors, aucune communication n’avait été faite jusqu’à hier pour dire s’il est mort ou s’il est vivant.
