Dans quelques mois, les 300 militaires britanniques qui faisaient partie de la force de maintien de la paix de l’Onu au Mali depuis la fin de l’année 2020, seront retirés. Le ministre des forces armées James Heappey l’a annoncé lundi soir au parlement de son pays.
L’engagement pour ce retrait avait déjà été pris pour durer en principe quelques années. Mais, au regard du harcèlement des autorités de transition et surtout la montée en puissance des attaques djihadistes, Londres a vu bon d’anticiper le départ de ses troupes qui devraient quitter le pays dans les cinq à six mois prochains, a précisé le ministre des forces armées britanniques, James Heappey.
Cette décision du retrait des troupes britanniques de la force de maintien de la paix de l’Onu au mali arrive alors que la France, principal pays européen intervenant depuis 2013 dans ce pays via les soldats de la force Barkhane, a annoncé mardi dernier, la fin officielle de ses opérations militaires au Mali après une décennie de présence sans un véritable succès concret.
Depuis la prise du pouvoir par les nouvelles autorités de transition en août 2020, les relations entre le Mali et ses partenaires européens sont restées tendues au point de pousser vers la sortie, la France, ancienne puissance tutélaire coloniale.
Il faut rappeler que la force Barkhane qui était déployée au Mali depuis 2013, comptait jusqu’à 5 500 militaires français.
Poussé vers la sortie par les nouvelles autorités maliennes, la force Barkhane a définitivement quitté le pays à la mi-août de cette année 2022 après neuf ans de lutte anti-djihadiste sans grand succès.
Même si la force Barkhane a définitivement quitté le Mali, il faut mentionner qu’elle reste tout de même dans la sous-région où elle continue de lutter et de se battre contre les groupes djihadistes et autres réseaux terroristes transfrontaliers.
Dieunedort Essomé
