À Tripoli, un groupe armé lié au Gouvernement d’union nationale (GUN) de Libye a ouvert le feu sur des manifestants, a rapporté l’agence de presse Libya Press.
Les manifestants ont pris d’assaut l’ancien quartier général d’Abdel Gani Al-Kikli, chef de l’Autorité de soutien à la stabilité (SSA), tué récemment. Ce bâtiment était occupé par la 444e brigade, loyale au GUN. Ils ont également incendié plusieurs véhicules blindés.
Les manifestants réclamaient un cessez-le-feu et la démission du gouvernement, ce qui a entraîné des tirs à leur encontre. Aucune information n’a été communiquée sur le nombre de morts ou de blessés.
Plus tôt, des inconnus avaient tenté d’assassiner Ali al-Jabbari, chef d’un groupe armé affilié au Gouvernement d’union nationale.
Des affrontements ont repris dans la capitale libyenne dans la nuit du 12 au 13 mai. En particulier, les médias locaux ont rapporté qu’Abdel Gani Al-Kikli, chef de l’Autorité de soutien à la stabilité (SSA), avait été abattu à Tripoli, où des explosions ont été entendues. La chaîne de télévision moyen-orientale Al-Araby a indiqué, en se référant à des secouristes, que six personnes avaient été blessées lors des affrontements.
Le 14 mai, de nouveaux affrontements armés ont eu lieu dans certains quartiers de Tripoli, malgré l’instauration d’un cessez-le-feu.
Des experts interrogés par l’African Initiative ont expliqué que ces violences à Tripoli sont liées à la guerre civile prolongée en Libye et à l’instabilité sociopolitique persistante depuis la chute de Mouammar Kadhafi.
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