Home AFRIQUE Guinée : violents affrontements à Conakry entre manifestants et forces de l’ordre

Guinée : violents affrontements à Conakry entre manifestants et forces de l’ordre

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photo d'illustration

Ce jeudi 20 octobre 2022 et répondant à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (Fndc), de nombreux manifestants sont sortis massivement dans les rues de Conakry pour protester contre la junte au pouvoir. Même si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, les organisateurs clament pour le moins, qu’il y a eu au moins cinq blessés par balles. Un bilan qui n’a été confirmé par aucune source indépendante.

Ce jeudi 20 octobre 2022, de nombreux guinéens ont bravé l’interdiction de manifester émise par le gouvernement, pour sortir dans les rues de Conakry afin de protester contre le pouvoir de la junte au pouvoir, dirigé depuis septembre 2021 par le colonel Mamady Doumbouya.

Selon les organisateurs de cette marche de protestation qui a été interdite, le pouvoir du chef de l’Etat Mamady Doumbouya n’est pas démocratique, en ce sens qu’il est géré de façon autocratique et dictatoriale avec des interpellations de toute sorte et des arrestations arbitraires.

Pour étayer ce qu’ils disent, les organisateurs de marche de protestation de ce jeudi ont à maintes reprises, fait allusion à l’interpellation puis à l’arrestation lundi dernier dans une banlieue de Conakry, d’un de leurs militants en la personne de Cellou Baldé, toujours entre les mains des forces de l’ordre.

Le colonel Mamady Doumbouya est arrivé au pouvoir en renversant en septembre 2021, le président démocratiquement élu, Alpha Condé.

Une fois aux affaires, le chef de la junte militaire avait promis qu’il lui soit donné trois ans pour mettre son pays sur les rails afin qu’il organiser les élections à l’issue desquelles, un civil pourrait accéder au pouvoir.

Pas plus tard que mardi dernier, il a reçu l’ex-président béninois Yayi Boni, par ailleur médiateur de la cedeao, lequel lui a donné un mois pour proposer à l’institution sous régionale, un nouveau calendrier électoral sous peine d’être sous le coup des sanctions comme c’est souvent le cas du Mali voisin.

Dieunedort Essomé

 

 

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