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Tchad : Moussa Faki Mahamat condamne la répression contre les manifestants de rue à N’djamena

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Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l'Union africaine (Ua)

Depuis ce jeudi matin à N’djamena la capitale tchadienne, le climat sécuritaire est explosif et devient de plus en plus délétère. Un bilan provisoire fait déjà état d’une trentaine de personnes tuées parmi lesquelles, dix éléments des forces gouvernementales. Face à une telle situation, Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’Union africaine est monté au créneau pour condamner avec la dernière énergie cette spirale de violence.

Alors que la situation sécuritaire devient de plus en plus délétère à N’djamena la capitale tchadienne, le président de la commission de l’Union africaine est sortie de son silence pour condamner avec la dernière énergie, la répression policière contre les manifestants de rue ayant causé jusqu’à maintenant une trentaine de morts.

Sur son compte twitter, le tchadien Moussa Faki Mahamat a écrit à peu ceci : « Je condamne fermement la répression des manifestations ayant entrainé mort d’hommes au Tchad. J’appelle les parties au respect des vies humaines et des biens et à privilégier les voies pacifiques pour surmonter la crise ».

Il faut rappeler que depuis ce jeudi matin, de milliers de personnes sont sorties dans les rues de N’djamena et celle des villes d’intérieur du pays à l’appel mercredi dernier, d’une coalition de partis et de la société civile chapeautée par l’opposant Succès Masra, afin d’exiger le départ du pouvoir de l’actuel chef de la junte militaire, le général Mahamat Idriss Déby Itno.

En effet, c’est ce jeudi 20 octobre 2022, que la transition que dirige le chef de la junte le général Mahamat Idriss Déby Itno depuis le 20 avril 2021 devrait en principe, prendre fin.

Contre toute attente, fin septembre dernier, son mandat transitionnel a été prolongé de deux années supplémentaires jusqu’à la tenue des prochaines élections.

Ce qui n’a pas été de l’avis de l’opposition et d’une large partie de la société civile qui a aussitôt ouvert un front de contestation sociale pour appeler à manifester ce jeudi afin d’exiger le départ du pouvoir du chef de la junte militaire au pouvoir depuis le 20 avril 2021.

Cet appel à manifester n’a pas été autorisé dans la mesure où un arrêté a été signé la veille par le ministre de la sécurité dans le but d’interdire les regroupements humains sur toute l’étendue du territoire national.

Dieunedort Essomé

 

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