Le cyber-activiste politique Yapo Ebiba François alias Serge Koffi le drone, arrêté à Yopougon Sogephia Solic le 7 mai 2020, a été libéré le 07 mai du mois dernier après deux années d’incarcération sans avoir été face au juge.
Le cyber-activiste politique proche de l’ancien régime dirigé par l’ex-président Laurent Gbagbo, a commémoré le 7 mai dernier, l’An deux de sa mise en liberté.
A l’occasion de cette journée particulièrement commémorative, Serge Koffi le drone a profité pour rappeler à ses nombreux followers sur les réseaux sociaux ainsi qu’à ses amis et connaissances, les circonstances exactes de son arrestation.
Continuant dans la même verve, le jeune activiste, très remonté contre le pouvoir du président Ouattara, a précisé qu’il avait été interpellé et mis aux arrêts ce jour-là, par une escouade d’hommes armés alors qu’il s’était rendu dans l’atelier d’un ami pour recouper une information qui lui était parvenue au moyen de son réseau tentaculaire.
Toujours à cette occasion, Serge Koffi le drone a fait remarquer qu’après son arrestation, il avait aussitôt senti un élan de solidarité se nouer autour de sa personne ainsi que celle de son épouse et surtout celle de son gosse, âgé de 12 mois à peine, au moment des faits.
C’est pourquoi, profitant de cette opportunité de la journée commémorative du 7 mai dernier, il a remercié les uns et les autres pour le soutien qu’ils lui ont apporté : « grâce à cette chaîne de solidarité humaniste et agissante qui est l’une des forces des ivoiriens dans leur ensemble et particulièrement les militants qui luttent au quotidien pour la cause de notre cher et beau pays, j’ai pu survivre à cet univers carcéral mortifère », a-t-il conclu.
Il faut rappeler que le cyber-activiste politique Yapo Ebiba François alias Serge Koffi le drone a été arrêté à Abidjan le 7 mai 2020 par les agents de la direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT).
Selon des sources proches du parquet près le tribunal de première instance, Abidjan-Plateau, une vingtaine de plaintes avaient été déposé contre lui et les chefs d’accusation auxquels il était appelé à répondre étaient les suivants : « atteinte à la défense nationale, troubles à l’ordre public, diffamation et outrage sur les réseaux sociaux, diffusion de données informatiques frauduleusement obtenues, publication de fausses informations tendant à faire croire qu’une atteinte aux personnes va être commise, etc. »
Il faut également rappelé qu’après son arrestation, l’organisation non gouvernementale en charge de la défense des droits humains notamment, Amnesty international, avait rendu public un communiqué selon lequel, elle exigeait du gouvernement ivoirien une enquête indépendante relative aux tortures et autres actes dégradants que le cyber-activiste Yapo Ebiba François alias Serge Koffi le drone aurait fait l’objet entre le 7 et le 11 mai 2020 alors qu’il était fraîchement arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de l’unité de lutte contre le grand banditisme (ULGB) sans la présence de son avocat.
Dieunedort Essomé
