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Côte d’Ivoire : l’Apdh appelle à la solidarité de tous pour contrôler l’action publique des autorités

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Hier mardi 08 février 2022, l’Apdh a organisé un important atelier de renforcement des capacités d’une vingtaine des membres de la société civile. Si l’intérêt était de les amener à s’impliquer davantage dans la gestion transparente des finances publiques, l’enjeu était de se mettre tous ensemble pour créer un portail voire, un centre d’informations financières et budgétaires.

Depuis 2013, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté de nombreux instruments juridiques qui contraignent les autorités et gérants de la fortune publique, à rendre obligatoirement compte de la gestion des fonds mis à leur disposition dans le cadre de leurs fonctions.

Mais, dans la pratique de tous ces nombreux textes de loi, rien n’est évident pour ceux des citoyens en quête d’informations à caractère public notamment celles relatives à la gestion transparente des finances publiques.

C’est certainement pour faire face à contraste, que l’Ong dénommée Action pour la protection des droits de l’Homme en abrégé Apdh, soutenue par ses partenaires traditionnels que sont : l’Union européenne (UE) et la fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung (KAS) dans le projet : finances publiques, notre affaire à tous (Fipnat), a organisé hier mardi 08 février 2022 à Abidjan, un important « atelier de réflexion des organisations de la société civile sur la mise en place d’un centre /portail d’informations financières et budgétaires » afin de mutualiser les énergies pour mieux contrôler l’action publique.

A l’ouverture de cet atelier qui a réuni autour d’une seule table et dans une salle des conférences d’un hôtel huppé de la place table à Abidjan, une vingtaine des membres de la société civile, M. Rafael Merz, représentant résident adjoint de la Konrad Adenauer-Stiftung (KAS) a souligné toute l’importance de ces travaux de renforcement des capacités des différents acteurs de la société civile, initiés par l’Apdh.

Il a également indiqué au final, qu’il compte sur l’engagement de tous et de chacun, pour mettre en place un véritable centre/portail d’informations financières et budgétaires qui serait nécessaire, à l’avenir, à l’élaboration des politiques publiques.

Quant à madame Nonthiès Koné, par ailleurs présidente de l’Apdh, elle s’est félicité du soutien indéfectible que ses partenaires traditionnels apportent régulièrement à son organisation. Surtout dans le projet généralement connue sous le slogan : Finances publiques, notre affaire à tous (Fipnat). Elle a ensuite dénoncé le désintérêt que nombreux des acteurs de la société civile ont, vis-à-vis les questions relatives à la transparence budgétaire et ce, à quelque niveau que ce soit, dans la vie sociale et communautaire.

C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, un tel atelier a été important pour eux notamment, le renforcement des capacités afin qu’ils parviennent, et son organisation avec, à la mise en place d’un centre/portail d’informations financières et budgétaires.

Et pour y arriver, quatre communications ont été abordées au cours de ce premier jour d’atelier. Et toutes ces communications ont été relatives à la mise en place d’un portail/centre d’informations financières et budgétaires, les défis et les enjeux techniques liés à la mise en place de ce même portail/centre, l’implication réelle des différentes organisations de la société civile liées à ce centre/portail, etc.

Autant de problématiques que de sujets, plus ou moins liées à ce centre ou portail, qui ont été tour à tour présentées hier au cours de cet atelier de renforcement des capacités de la vingtaine des membres de la société civile d’abord par Dr. William Agblonon, politologue et expert en gouvernance publique puis ensuite, par madame Kramo Félicité, représentante du Centre d’Accès à l’Information Publique en abrégé CAIDP.

Si le premier intervenant a montré dans son exposé tout l’intérêt que les les membres de la société civile ont à s’impliquer dans les questions relatives à la gestion transparente des finances publiques avec ses modes de contrôle de l’action publique, la deuxième quant à elle, a rassuré les uns et les autres que depuis 2013, il n’y a plus d’obstacles majeurs à l’obtention de toute information à caractère public. Car, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté de nombreux instruments juridiques qui obligent désormais les autorités publiques, à mettre à la disposition des citoyens, des informations d’intérêt public dont ils ont besoin notamment, celles relatives aux finances publiques et au budget.

Cet atelier de renforcement des capacités des acteurs e la société civile qui a commencé hier mardi et qui prend fin ce mercredi 09 février 2022, sera meublé toute cette journée par des travaux en groupe de réflexion pour la rédaction du draft de la note conceptuelle du centre d’informations financières et budgétaires que les uns et les autres appellent de tous leurs vœux.

Dieunedort Essomé

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