L’information n’est pas encore officielle mais, elle le sera très bientôt. Kuibert-Coulibaly, le président de la commission électorale indépendante (CEI) en Côte d’Ivoire, envisage d’ouvrir à nouveau, la révision des listes électorales avant la présidentielle du 25 octobre prochain. Une source proche de l’institution nous l’a confirmé. Clairement.
Si Kuibert-Coulibaly offialise finalement cette information, cela reviendrait à comprendre que l’institution électorale a cédé aux pressions menées, aussi bien par des organisations de la société civile (osc) que par celles des formations politiques.
A l’instar surtout du Pdci-Rda, le parti de Tidjane Thiam, qui n’a eu de cesse de lancer des croisades, des meetings et des campagnes tous azimuts d’appel à la réinsertion du nom de leur champion sur les listes électorales après qu’il en avait été rétirée suite à une décision de justice rendue le 22 avril.
Si Kuibert-Coulibaly prend effectivement cet engagement de rouvrir la révision des listes électorales tel qu’il envisage, il couperait donc l’herbe sous les pieds des partis politiques, les organisations de la société civile (osc) et autres affabulateurs sulfureux, cristallisées aux soupçons multiples que son institution joue pour le compte du pouvoir en place.
Ce n’est pas tout. Le président Kuibert-Coulibaly à travers cet acte, aura également réussi à désamorcer une bombe politico-sociale dans son pays, tellement, ils sont nombreux, ses concitoyens, à ne s’être pas encore enrôlés pour choisir le prochain dirigeant de leur pays.
Une occasion de plus bel qui lui sera offerte, puisque la réouverture des listes électorales permettra à son institution, de rabattre également le caquet aux soutiens du banquier Tidjane Thiam dont le nom sera à nouveau, réinserreré sur les listes électorales.
Toutefois, cette volonté de l’institution de Kuibert-Coulibaly à rouvrir la révision des listes électorales reste confrontée à la méfiance des partis politiques pour qui, la commission électorale n’a plus, à leurs yeux, une quelconque crédibilité pour prétendre organiser une élection présidentielle, telle celle du mois d’octobre prochain.
Selon eux, l’institution électorale, telle qu’elle et sous la forme qu’elle présente, ne leur est plus avantageuse, vu que leurs représentants (Pdci-Rda et Ppa-ci) qui y siégeaient ont rendu leurs démissions.
Un véritable casse-tête chinois auquel Kuibert-Coulibaly est appelé à faire face. Ce qui est sûr, rien n’est tard. Il lui reste encore cinq mois pour se mettre sur les rails, sinon…