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Côte d’Ivoire : déclaration du président de l’Ojpci à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse

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Dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse qui s’est déroulé mardi 3 mai, l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), dans une déclaration a affirmé qu’elle milite pour une presse maîtresse du numérique tout en appelant à sa sécurité.

Ci-dessous l’intégralité du communiqué

« Nous sommes bien en cette journée du 3 mai pour commémorer la 29ème édition de la Journée Mondiale de la Liberté de Presse Sous le thème « Le journalisme sous l’emprise du numérique », qui met en exergue l’impact de l’ère numérique sur la liberté d’expression, la sécurité des journalistes, l’accès à l’information et la vie privée.

Déjà 29 années se sont écoulées, sans véritablement impacter notre environnement en terme de liberté vraie. A preuve, nous en sommes encore à revendiquer plus de liberté. Car il y a toujours quelque part, une liberté à conquérir.

C’est pourquoi, aujourd’hui encore, l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), par ma voix, présente ce tableau triste des entreprises de presse aux chancelleries et toutes les instances de décision. Un quotidien économiquement rude où  le rêve d’une presse totalement libre, débarrassée de tentations est un leurre. Et surtout les faits de licenciements, faillite, suspension de salaires sont monnaie courante. Nous sommes conscients de l’impact du numérique et de sa percée indéniable, mais nous demeurons les dépositaires de l’éthique et de la déontologie de ce métier que nous chérissons.

Nous travaillerons à préserver ces piliers au risque de nos vies. Car c’est dans ce tumulte que 52 des nôtres ont perdu la vie en moins de deux mois de conflit en Ukraine selon l’Ong Press Emblem Campaign (PEC).  Nous entendons par cette volonté, exhorter les instances de régulation à plus de vigilance et à revisiter la loi ivoirienne portant régime juridique à la presse pour y retirer les subtilités et autres clauses liberticides notamment l’article 90. A réprimer sévèrement les faux influenceurs sujets d’intrusion dans la vie privée et de fake news.

Enfin, rêvons d’une presse ivoirienne totalement aguerrie au digital pour une pénétration intelligente du marché. Et l’Ojpci depuis sa création, il y a 12 ans, fait de l’atteinte des ODD un idéal. Et cela est possible par une action concertée sur la stratégie nationale de communication et le plan national de gouvernance sur le segment média.

Vive l’Ojpci,

Vive une presse libre et évolutive,

Vive une Côte d’Ivoire amie des médias. »

Avec Dieunedort Essomé

 

 

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