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Cameroun : le roi de Bamendjou écrit une lettre de menace au préfet des hauts-plateaux

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Fo’o Sokoudjou Jean Rameau est le chef du village Bamendjou, une localité située dans la région de l’Ouest du Cameroun dont Bafoussam est le chef-lieu.

Depuis plusieurs mois maintenant après que le préfet des hauts-plateaux lui ait signifié que toute réunion à caractère politique dans son royaume doit être précédée d’une autorisation, il est entré en rébellion contre l’Etat. Pour lui, aucune règle n’est suprême à son royaume, excepté celle qu’il édicte pour diriger ses sujets.

Dans une lettre attribuée à ses proches collaborateurs et qui circule sur les réseaux sociaux, l’on apprend que la vie du préfet qui est ici son supérieur hiérarchique, est mise en danger.

Le préfet en question est même menacé de mort s’il persiste de gouverner le peuple Bamendjou et son roi, selon les règles administratives qui régissent un Etat moderne.

Nous vous restituons ici l’intégralité de cette étonnante lettre.

« Comme tu es venu a Baham pour tuer Fo’o Sokoudjou de Bamendjou la, il faut dire à tes commanditaires que nous allons lécher la sauce de ton deuil.

Dans nos traditions, on n’accuse pas où ne tue pas un innocent. Même quand nous envoyons le tonnerre, il revient toujours qu’on lui dise la vérité avant qu’il parte accomplir sa mission. Nous n’agissons que dans la vérité. Fo’o Sokoudjou est un innocent qui a versé de son sang pour ce pays, qui de tout temps ne milite que pour le bien du peuple et non des individus comme toi et tes amis qui sont dans l’ombre, voilà pourquoi vous voulez le tuer.

Renseigne-toi bien pour savoir comment ceux qui se sont attaqués à lui ont finis!! Oser menacer ce symbole c’est t’attaquer à tout un peuple. Et ce peuple ne saurait accepter ta petite sorcellerie qui te traumatise. Comme tu veux goûter, nous allons te faire goûter.

Nous te laissons encore du temps pour présenter tes excuses avant que nous ne chauffons ton tamtam. Ne remue plus le couteau dans la plaie et nous pousser à pleurer ce que nous avons subi dans ce pays sur ta tête YAMPEN !!!

Tu es libre de prendre au sérieux ou pas, mais avant toi d’autres ont aussi essayé, et ils ont vraiment essayé.

YAMPEN nous t’avons à l’œil maintenant !!!

Les Tet-ndeu Kou’ogang »

Bertrand Ryvalyze

 

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