Home CAMEROUN Cameroun : le combat pour la « libération » du Cameroun en France vire  au cauchemar

Cameroun : le combat pour la « libération » du Cameroun en France vire  au cauchemar

0

Winnie Savannah, la militante de la brigade anti-sardinard de la section française est en chaude larme.

Dans une vidéo qu’elle a postée sur le réseau social facebook et qui dure plus de quatre minutes, la militante de la lutte pour le changement politique au Cameroun, explose en pleurs et égraine un chapelet de lamentations non sans relever au passage l’abandon dont elle fait l’objet de la part de ses camarades de lutte.

Dans la même vidéo, elle fait savoir à ses camarades, qu’elle regrette ce « faux » combat dans lequel elle s’était engagée avec corps et âme et dont la récompense qu’elle est la seule à payer aujourd’hui, est l’amputation de sa jambe : «  le médecin vient de me l’apprendre, a-t-elle précisé, que pour alléger mes douleurs, ma jambe doit être amputée, et ça sera demain, oui c’est demain que ma jambe partira.. » a-t-elle continué de crier dans les pleurs.

La militante de la brigade anti-sardinard, mouvement de pression opposé au régime de Yaoundé rappelle à ses camarades qu’elle est « dégoutté » et découragé de ce « faux combat » dans lequel elle s’était engagée et qu’elle est la seule à payer le prix aujourd’hui.

Toujours au cours de ses pérégrinations, Winnie Sawannah n’a pas manqué de lancer des piques à tous ceux qui ont toujours souhaité sa mort. A tous ceux-là, elle leur rappelle qu’ils peuvent être réjouis, la réjouissance de la voir désormais sans ses deux jambes.

Il faut rappeler que Winnie Sawannah est une militante de la brigade anti-sardinard de la section française qui, au cours d’un affrontement à Lyon en France en 2019 entre les pro-Biya contre les pro-Kamto dont elle se réclamait, elle avait été victime d’une fraction de la jambe.

Des complications se faisant sentir, le médecin d’un hôpital à Paris, lui a informé que pour alléger ses douleurs qui l’accablent depuis plus d’un an, elle doit accepter que soit amputée sa jambe, d’où la vidéo qu’elle a posté sur le réseau social facebook pour accuser les camerounais de se réjouir en grande majorité, des malheurs des autres.

Bertrand Ryvalyze

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here