Depuis hier lundi 10 mai 2021, Jacques Calvin EYAFA, infirme âgé de 46 ans et détenu à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé depuis le 8 juillet 2019, ne respire plus l’air de la liberté.
En effet, il a été mis aux arrêts du fond de la prison où il croupissait, alors qu’il tentait d’escroquer le président du Niger par téléphone.
Selon des informations, il se dit que le malfrat qui usurpait l’identité du directeur du cabinet civil de la présidence de la république Samuel Mvondo Ayolo, a plusieurs fois escroqué de l’argent aux diplomates et hauts commis de l’Etat au Cameroun.
Fort de cette expérience, Jacques Calvin EYAFA a réussi à avoir avec lui, le numéro privé de l’ambassadeur du Niger à Yaoundé, à qui il s’est présenté comme étant samuel Mvondo Ayolo, le directeur du cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun.
C’est ainsi que, évoluant dans l’entretien, le faux directeur de cabinet de la présidence de la république du Cameroun a dit à l’ambassadeur que le chef de l’Etat Paul Biya souhaiterait échanger et discuter avec son homologue du Niger, Mohamed Bazoum.
Sans aucune hésitation ni suspicion, il lui enverra le contact du cabinet civil de la présidence du Niger, lequel cabinet civil passera par la suite, le téléphone au chef de l’Etat en personne, Mohamed Bazoum.
Après quelques minutes d’échanges, la communication sera brutalement interrompue. Ce qui amènera le président du Niger à relancer le numéro de l’appelant, qui ne répondra plus.
La présidence de la république du Niger procédera alors et aussitôt à la vérification de l’authentification du vrai numéro de Samuel Mvondo Ayolo, le directeur du cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun, à qui, elle expliquera l’affaire. L’indexé Samuel Mvondo Ayolo passera alors le numéro à la direction générale de la sûreté nationale (Dgsn) pour une enquête diligentée.
Après avoir rapidement tracé et géo localisé ledit numéro, les agents de police se rendent à l’évidence qu’il est utilisé depuis la prison centrale de Nkondengui où une équipe se rendra pour mettre la main sur le bandit en question avec en main le corps du délit (téléphone).
Il est aussitôt arrêté et présenté aux enquêteurs pour exploitation avant avant qu’il ne soit re-traduit dans les tous prochains jours devant la justice pour les mêmes faits qui l’ont conduit à la prison il y a aujourd’hui presque deux ans.
A la lecture du casier judiciaire du quidam, Jacques Calvin EYAFA, il ressort qu’il déjà enregistré plusieurs victimes. L’on met par exemple à son compte le cas d’une ONG basée en Nairobi qui lui a versé plus d’un million de FCFA.
Dans le cas d’escroquerie qui l’a conduit à la prison où il croupit aujourd’hui, il attendait un paiement d’environ 200 millions de FCFA d’une ONG américaine ainsi que d’une autre basée à Paris.
Bertrand Ryvalyze