Dans la matinée du samedi le 24 octobre dernier, des personnes non identifiées et armes aux poings, ont fait irruption dans l’enceinte d’un établissement scolaire à Kumba, un département situé dans la région du sud-ouest dont Buea est le chef-lieu et où étudient les enfants du primaire et du secondaire.
Des témoins oculaires racontent que les quidams, une fois arrivés sur lieux, se sont aussitôt mis à tirer à bout portant et pêle-mêle sur les élèves faisant sur place un bilan de six morts qui ont été conduits à la morgue de l’hôpital de la ville de Kumba et occasionnant plus de treize blessés qui, quant à eux, ont été conduits aux urgences pour la prise en charge des soins médicaux.
Ce drame qui a été plus qu’un carnage, a ému tout le pays tout comme il a été condamné de toute part notamment l’ambassade des Etats-Unis aux Cameroun, l’union européenne, l’union africaine et bien d’autres organisations non gouvernementales en charge de la défense des droits de l’homme
Dans cette vague des condamnations et d’indignation venues de toute part, Brenda Biya, la fille cadette du chef de l’Etat camerounais n’est pas restée sans réaction.
Dans un post qu’elle a fait sur son compte facebook quelques heures seulement après le drame, elle a dit qu’elle ne peut « plus fermer les yeux sur la souffrance dans son pays ».
Pour la fille cadette du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, des tueries, il y en a suffisamment eu dans son pays pour que cela cesse maintenant, car trop c’est trop : « il faut que le chaos finisse. Trop de vies ont déjà été enlevées ».
Et pour elle, la solution n’est plus humaine, c’est pourquoi elle pense qu’il faut lever les yeux vers le ciel pour implorer le pardon du divin afin qu’il accorde sa miséricorde : « je prie pour que Dieu nous conduise vers un avenir meilleur car en tant que pays, nous avons toujours eu la paix ».
Dans son exhortation elle finit en demandant à ses compatriotes de « rester fort fort » afin de faire face à de telles barbaries qui ne sont que l’arme des faibles.
Bertrand Ryvalyze