Ce 5 janvier 2021, cela fait exactement trois ans que le chef de l’Etat fantôme de l’Ambazonie, Sissiku Ayuk Tabé et ses neuf (9) autres camarades de lutte, sont en détention à la prison centrale de Nkondengui à Yaoundé.
A l’issue d’une interminable procédure judiciaire qui était entrecoupée de renvoi après renvoi, la Cour d’appel du tribunal militaire de Yaoundé, siégeant en audience publique, avait reconnu coupable, le 20 août 2019, les dix leaders séparatistes anglophones.
Tous les chefs d’accusation dont ils faisaient l’objet des poursuites, avaient été retenus contre eux, notamment : atteinte à la sûreté de l’Etat, hostilité contre la patrie, excitation à la haine, etc.
La peine qui avait été requise contre contre tous ces prévenus le jour du jugement, était la perpétuité et une amende à payer à hauteur de la somme totale de 250 milliards F.CFA soit 381 millions d’euros.
On se rappelle que c’est le 5 janvier 2018 que Sissiku Ayuk Tabé, le président de l’Etat fantôme d’Ambazonie et ses neuf (9) camarades de lutte pour la pseudo-indépendance des deux régions anglophones du Cameroun, avaient été arrêtés dans un hôtel au Nigéria voisin, avant d’être extradé au Cameroun où ils seront, un an plus tard, condamnés à la prison à perpétuité.
Bertrand Ryvalyze
