Le 24 mars dernier, au moins 11 soldats camerounais ont été tués tandis que plusieurs autres ont été blessés dans une attaque au drone kamikaze perpétrée par les militants de la secte Boko haram. Cet incident s’est produit à Wolgo, une localité frontalière avec le Nigéria voisin et située dans la région de l’extrême-nord du pays.
Selon des sources sécuritaires, cette attaque au drone kamikaze perpétrée par les militants de la secte Boko haram a été très professionnelle en terme de technicité des combattants ainsi que la qualité de l’armement utilisé qui a été tout aussi sophistiquée.
Selon toujours des sources sécuritaires, les combattants de Boko haram auraient été aidés dans leur entreprise par des instructeurs militaires étrangers, probablement européens.
Et pour convaincre, ces sources ont laissé savoir que les techniques de combat qui ont été utilisés ce jour-là contre les éléments de l’armée sont inhabituelles pour Boko haram.
Ce n’est pas tout. L’on note également que pour réussir cette attaque, ils ont eu recours à l’utilisation des équipements de vision nocturne, des fusils de précision et des drones kamikazes pour repérer et cibler la position des militaires.
Selon un haut gradé de l’armée camerounaise, tout l’arsenal militaire dont s’est servi les combattants de Boko haram pour réussir cette opération, n’avait jusqu’ici, été vu parmi les moyens utilisés lors de différentes menaces djihadistes dans toute la sous-région Afrique centrale.
Il faut rappeler que les militants de Boko haram qui ont perpétré l’attaque contre les soldats camerounais et parmi lesquels se comptaient des mercenaires européens, étaient tous venus du Nigéria voisin.
