Depuis très tôt ce matin du vendredi 30 septembre 2022 et aux environs de 4h30 heure locale, un groupe d’officiers subalternes appelés « cobras » ont frontalement attaqué la junte militaire au pouvoir, prenant en otage leur chef, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Des négociations sont en cours pour ramener la sérénité.
On en sait un peu plus sur la confusion qui se passe dans la grande muette depuis très tôt ce matin du vendredi 30 septembre 2022 à Ouagadougou.
En effet et selon nos sources, un groupe d’officiers subalternes appelés « cobras » ont attaqué la junte militaire au pouvoir portée par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis le mois de janvier dernier.
Selon toujours nos informations, plusieurs zones névralgiques du pays y compris la maison de la télévision d’Etat seraient sous leur contrôle.
Dans la foulée, il a été annoncé que le chef de la junte militaire le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba serait sous arrestation des « cobras » et que le nouvel homme fort du Faso, le colonel Emmanuel Zoungrana se préparerait à se présenter comme le nouveau dirigeant du pays.
C’est ce qui a expliqué que, dans l’après-midi de cette chaude journée du vendredi 30 septembre 2022, la présidence de la république du Faso a rendu publique un communiqué dans lequel il a été indiqué que « des pourparlers sont en cours pour ramener le calme » suite à « un mouvement d’humeur de certains éléments des forces armées nationales ».
Il faut rappeler que le Burkina Faso est dirigé depuis le mois de janvier 2022 par une junte militaire à la tête de laquelle se trouvait jusqu’à hier soir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Ce putschiste qui avait renversé le président Roch Marc Christian Kaboré en janvier dernier, lui reprochait ne pouvoir pas lutter suffisamment contre le terrorisme et les groupes armés qui foisonnent dans le nord et le nord-est du Burkina.
Mais contre toute attente, l’on a observé que sous son règne, il y a eu une montée fulgurante des attaques des bandes armées causant parfois de nombreuses pertes en vies humaines dans les rangs de l’armée.
Pas plus tard que lundi dernier, au moins onze militaires burkinabè et deux supplétifs de l’armée avaient été tués dans une attaque des hommes armés non identifiés alors qu’ils étaient dans un convoi de ravitaillement escorté par une unité de l’armée.
Le convoi en question roulait alors à destination de la ville de Djibo dans la province du Soum située dans le sahel.
Dieunedort Essomé
