Samedi dernier, le gouvernement militaire du Faso a suspendu jusqu’à nouvel ordre les programmes de Rfi pour dit-il, des raisons « manquements » au professionnalisme. Faux, a réagi la société des journalistes Rfi pour qui, cette suspension est un prétexte pour museler la pluralité d’opinions, le droit d’informer dont elle est attachée. Nous vous livrons ici, la teneur de leur communiqué :
La Société des journalistes de RFI condamne la suspension, « jusqu’à nouvel ordre », de notre antenne sur le territoire du Burkina Faso.
Pour justifier cette décision, les autorités de Ouagadougou ont invoqué la supposée diffusion de fausses informations et des manquements graves. Nous regrettons vivement cette annonce, basée sur une lecture erronée du travail de nos journalistes.
Il nous apparaît important de rappeler que les priorités de RFI sont, et ont toujours été, la pluralité des points de vue et des personnes à qui elle donne la parole, de même qu’un travail de terrain fidèle, scrupuleux, et un attachement sans faille à la liberté d’informer.
Nous, SDJ de RFI, apportons tout notre soutien à nos collègues, correspondants et personnel travaillant de Paris, qui couvrent l’actualité du Burkina Faso. À aucun moment, la qualité de leur travail n’est remise en cause.
Les élu.e.s de la SDJ
Avec Dieunedort Dieunedort