Les Tunisiens ont voté dimanche lors de la troisième élection présidentielle du pays depuis la révolte pro-démocratie connue sous le nom de Printemps arabe, tandis que l’un des candidats reste en prison.
Les électeurs doivent décider qui parmi trois candidats dirigera la nation nord-africaine pour les cinq prochaines années : le président Kais Saied, l’homme d’affaires emprisonné Ayachi Zammel ou Zouhair Maghzaoui, un gauchiste qui a soutenu Saied avant de choisir de se présenter contre lui.
Saied, le président de 66 ans, qui en est à son premier mandat, est considéré comme le grand favori, en grande partie en raison de la répression contre ses opposants et des mesures visant à supprimer les freins et contrepoids à son pouvoir exécutif.
La majorité de l’opposition boycotte le scrutin en signe de protestation contre ce qu’elle appelle l’absence de conditions démocratiques pour des élections libres et équitables.
Des dizaines de candidats avaient manifesté leur intérêt pour défier Saied et 17 ont soumis des documents préliminaires pour se présenter aux élections de dimanche. Cependant, les membres de la commission électorale, tous nommés par le président, n’en ont approuvé que trois. Ils ont ignoré une décision de justice leur ordonnant de réintégrer trois autres candidats.
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