Le président togolais Faure Gnassingbé est formellement désigné par l’Union africaine pour être le médiateur dans le conflit qui s’enlise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Une désignation qui intervient moins d’un moins après que l’angolais, le président Joao Lourenço ait rendu le tablier, faute de convaincre les parties impliquées à s’asseoir sur une même table des discussions.
La désignation par l’UA du président togolais Faure Gnassingbé dans la résolution du conflit qui s’enlise dans l’Est de la RDC est donc vue comme une bouffée d’oxygène pour les observateurs de la scène politique dans les grands lacs.
car, ils espèrent que le nouveau médiateur réussira tout au plus, à convaincre les parties impliquées dans ce conflit, à s’asseoir sur une même table des discussions pour parvenir à une paix durable.
Parallèlement à cette voie diplomatique de résolution du conflit dans l’Est de la RDC engagée par l’UA, l’on constate que le Qatar a, quant à lui, engagé aussi des négociations entre les parties.
Pas plus loin que la semaine dernière, des responsables du gouvernement congolais et des négociateurs des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda se sont rendus à Doha au Qatar pour des négociations directes visant à conclure un cessez-le-feu et à mettre fin à des mois de combats dans l’Est du pays.
Bien avant cette rencontre, le même Qatar avait également convoqué, un mois plus tôt, une réunion similaire entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.
A l’issue de cette rencontre, qui était la toute première entre les deux dirigeants depuis le lancement de l’offensive du M23 en janvier, chacun avait pris l’engagement de revenir sur la table des négociations pour continuer les discussions afin de parvenir à un cessez-le-feu pour une paix durable.
Rappelons que le conflit dans l’Est de la RDC a débuté en janvier dernier par le M23 soutenu par le Rwanda.
Ce conflit a fait des milliers de morts parmi les civils, déplacé des centaines de milliers d’autres et donné aux rebelles tout le contrôle d’une grande partie des zones frontalières de l’est de la République démocratique du Congo, une région riche en étain, en or et en coltan.
