Le président togolais Faure Gnassingbé supervisera les forces armées dans le cadre d’un remaniement sur fond de problèmes de sécurité croissants dans les régions du nord, selon un décret annoncé vendredi.
Jusqu’à cette année, le Togo avait été épargné par la violence islamiste fréquente qui s’est propagée dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest au cours de la dernière décennie, y compris dans le voisin du nord du Togo, le Burkina Faso.
Mais une série d’attentats, dont un en juillet au cours duquel au moins 12 personnes ont été tuées, a contraint les habitants à fuir et secoué les forces armées.
En vertu du décret présidentiel, lu par un porte-parole à la télévision nationale, le ministère des forces armées fera partie de la présidence.
Le ministre des armées, Maguerite Gnakadè, a démissionné. Le chef d’état-major des forces armées togolaises, le général de brigade Dadja Maganawé, a été remplacé par le général de brigade de l’air Tassounti Djato.
Reuters
