Alors que les représentants des FSR du Soudan sont déjà arrivés en Suisse pour prendre part aux pourparlers de paix en vue de la signature d’un accord de cessez-le-feu, Abdel Fattah al-Burhan, le chef de l’armée soudanaise dit qu’il n’ y prendra part que si les rebelles se retirent des localités tombées sous leurs mains.
Dans un communiqué rendu publique ce mercredi 14 août 2024 par Tom Perriello, envoyé spécial de Washington pour le Soudan, l’on a appris qu’une délégation des Forces de soutien rapide (FSR) est déjà arrivée en Suisse pour prendre part aux négociations de paix organisées par les États-Unis.
« La délégation des FSR est arrivée en Suisse. Notre délégation américaine et nos partenaires internationaux, des experts et la société civile soudanaise attendent les représentants de l’armée soudanaise. Le monde observe », a écrit Perriello.
Parallèlement à ce rapport présenté par l’émissaire des Etats-Unis, le chef de l’armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré avoir exclu tout cessez-le-feu tant que les forces de soutien rapide (RSF) ne se seront pas retirées des villes dont elles se sont emparées.
L’envoyé spécial des Etats-Unis au Soudan a confirmé que l’armée soudanaise refusait de participer aux pourparlers de Genève organisés par Washington.
Selon al-Burhan, le moyen de résoudre le conflit est de suivre l’accord de Jeddah, que les deux parties se sont accusées mutuellement de violer.
En outre, le chef de l’armée a déclaré que les actions des RSF s’inscrivaient dans le cadre d’une « agression perfide » plus large, soutenue par des puissances étrangères.
Bertrand Ryvalyze
