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Sénégal : polémique autour de la candidature de Karim Wade

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Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade et candidat à l'élection présidentielle du 25 février 2024

Le fils de l’ancien président est déchu de sa nationalité française mardi 16 janvier.

Karim Wade a-t-il désormais les coudées franches pour prendre part à la présidentielle du 25 février ? Le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), en exil au Qatar depuis sa sortie de prison en 2016 suite à une grâce présidentielle, était ces derniers jours au milieu d’une polémique sur sa double nationalité suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’un document attestant de sa présence sur le fichier électoral français.

Saisissant l’occasion, un candidat à la présidentielle, en l’occurrence Thierno Alassane Sall, également ancien ministre sous Macky Sall, a affirmé mener des investigations, soulignant que l’article 28 de la Constitution sénégalaise dispose que tout candidat doit être exclusivement de nationalité sénégalaise.

Lundi 16 janvier, il a déposé un recours au Conseil constitutionnel aux fins d’invalidation de la candidature du fils de l’ancien président du Sénégal.

C’est pourtant le même jour choisi par le tout nouveau Premier ministre français, Gabriel Attal pour déchoir Wade fils de sa nationalité française.

La question qui se pose maintenant est de savoir si le CC a fait les vérifications nécessaires en validant quatre jours plus tôt la candidature de l’ancien ministre des Infrastructures sous le magistère de son père ?

Comme 91 prétendants au fauteuil présidentiel, Karim Wade a déposé son dossier de candidature en s’appuyant sur le parrainage des députés du PDS et de huit autres pièces dont une déclaration à l’honneur qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise. Les commentaires vont bon train.

Rappelons que le président en exercice, Macky Sall n’est pas candidat à la présidentielle. Il a désigné son premier ministre, Amadou Bâ pour représenter la coalition au pouvoir.

D’ailleurs, ce dernier a déposé des recours contre plusieurs candidats dont l’ancien premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dione et le Plan B de Pastef, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison tout comme son leader, Ousmane Sonko dont la candidature a été rejetée.

I-Sahel

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