Les parties au cessez-le-feu dans certaines parties de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont convenu d’une prolongation de deux semaines, selon un haut responsable américain proche du dossier.
« Le cessez-le-feu dans l’est de la RDC a été prolongé de deux semaines« , a-t-il déclaré. selon le responsable de l’administration Biden, qui a refusé d’être nommé.
Un tel accord, qui n’avait pas été signalé auparavant et n’a pas pu être vérifié de manière indépendante avec les partis, interviendrait avant les élections générales du 20 décembre en République démocratique du Congo.
Les gouvernements du Congo et du Rwanda n’étaient pas immédiatement joignables après des heures d’ouverture par l’intermédiaire de leurs ambassades à Washington.
La Maison Blanche avait précédemment annoncé un cessez-le-feu de 72 heures, à compter de lundi, qui, selon elle, s’appliquait aux forces armées et aux groupes armés non étatiques occupant certains centres de transit clés dans l’est de la RDC.
Ce cessez-le-feu initial a expiré et a été « largement » interrompu. respecté, ont déclaré des responsables américains. Le nouveau cessez-le-feu, que les États-Unis ont contribué à faciliter, devait s’appliquer à peu près aux mêmes zones et aux mêmes parties.
Le Congo accuse le Rwanda de soutenir un groupe rebelle connu sous le nom de M23, qui a fait un retour en force l’année dernière. Le Rwanda le nie.
Le conflit et la violence dans l’est de la RDC font partie des nombreuses préoccupations qui pèsent sur le pays à l’approche des élections, où d’autres problèmes incluent l’économie, la corruption et l’exploitation minière dans cet immense pays d’Afrique centrale. de 95 millions de personnes.
L’aggravation des attaques des groupes armés a tué des milliers de personnes et déplacé près de 7 millions de personnes, dont beaucoup vivent dans des camps surpeuplés, sans eau courante, sans électricité et sans accès fiable à l’emploi et à la nourriture. Les Nations Unies l’ont décrit comme l’une des plus grandes crises humanitaires au monde.
« Organiser des élections en cas de conflit actif n’est dans l’intérêt de personne », a-t-il déclaré. a déclaré le responsable américain, ajoutant que les États-Unis s’attendent à ce que les élections se déroulent comme prévu la semaine prochaine.
Reuters
