Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 blessées dans un attentat à la bombe présumé d’un militant islamiste lors d’un service dominical dans une église protestante de la ville de Kasindi, dans l’est du Congo, à la frontière avec l’Ouganda. , ont indiqué les militaires.
Un porte-parole de l’armée a déclaré que l’attaque lors d’un service dominical avait probablement été menée par les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe militant ougandais qui a prêté allégeance à l’État islamique.
« Malgré les mesures de sécurité mises en place, les premières indications montrent que ce sont les ADF qui sont derrière cet attentat à la bombe« , a déclaré Anthony Mualushay à Reuters par téléphone.
L’ADF n’a pas pu être jointe pour commenter. Il n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attentat.
« Je reviens tout juste de la scène, où j’ai vu des corps d’enfants par terre« , a déclaré par téléphone Alain Kitsa, un habitant de Kasindi, qualifiant l’atmosphère de la ville de tendue.
Ce serait la première fois que les ADF visaient Kasindi depuis que le groupe a intensifié ses attaques dans la région en 2014, a déclaré à Reuters l’administrateur territorial local, Charles Omeonga, qui a déclaré que le nombre de morts était d’au moins 10.
Kasindi se trouve dans une province où les forces congolaises et ougandaises ont lancé une campagne contre les ADF, qui a commencé par un soulèvement en Ouganda mais est basée au Congo depuis la fin des années 1990.
Il a prêté allégeance à l’État islamique à la mi-2019 et est accusé d’avoir tué des centaines de villageois lors de raids fréquents au cours des deux dernières années.
Reuters
