
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale (MEPCI), le professeur Richard Filakota, a animé un point de presse le lundi 6 octobre 2025 à Bangui. Lors de cette rencontre, il a présenté les retombées de la Table Ronde des investisseurs dédiée au financement du Plan National de Développement de la République centrafricaine pour la période 2024-2028 (PND RCA 2024-2028), qui s’est tenue à Casablanca, au Maroc, les 14 et 15 septembre 2025.
« Les bailleurs internationaux se sont engagés à mobiliser 9 milliards de dollars pour appuyer des initiatives destinées à améliorer les conditions de vie des habitants de la République centrafricaine. Ces fonds seront utilisés pour réaliser des projets structurants qui s’inscrivent pleinement dans les cinq axes prioritaires du Plan National de Développement », a souligné le ministre Filakota.
Un évènement historique
Cette Table Ronde a été qualifiée d’« événement historique », avec une phase préparatoire conduite sous l’impulsion du Président de la République, Chef de l’État, Pr Faustin Archange Touadéra, et sous la direction du Premier Ministre, M. Félix Moloua, a-t-il affirmé.
Le MEPCI a souligné que cette rencontre allait bien au-delà d’un simple exercice financier. Elle s’est imposée comme une démarche authentique de transformation, reflétant pleinement la volonté du Gouvernement de dynamiser l’économie nationale à travers la concrétisation de projets de développement ambitieux et d’envergure.
La Table Ronde de Casablanca visait aussi la redéfinition de l’image du Centrafrique. Longtemps perçue comme un territoire instable et un foyer de tensions, l’événement a permis de démontrer aux Bailleurs du monde entier que la République Centrafricaine est plutôt une terre d’opportunités, résolument tournée vers son émergence. Objectif atteint, en témoigne les engagements financiers de 9 milliards de dollars enregistrés.
Défis et responsabilités
Le professeur Richard Filakota a souligné l’immense responsabilité qui repose désormais sur le gouvernement et le peuple centrafricain pour transformer ces intentions de financement en résultats concrets. Il a insisté sur l’importance d’établir un dispositif institutionnel robuste, capable de coordonner efficacement les investissements et d’en maximiser les retombées positives sur l’économie. Selon lui, le véritable défi réside dans la création de conditions favorables à la réalisation de ces projets, afin d’améliorer durablement les conditions de vie des Centrafricains.
Le ministre a, quant à lui, lancé un appel fort à l’unité et à l’engagement collectif. Les bailleurs de fonds se montrent prêts à investir, mais le succès de cet ambitieux projet dépendra avant tout de la qualité du travail réalisé par tous, que ce soit par la main-d’œuvre locale ou par la diaspora.
Le peuple centrafricain doit ainsi se préparer à jouer un rôle central dans la matérialisation de cette vision. Par sa détermination et ses compétences, il a l’opportunité de transformer la République centrafricaine en un véritable foyer de promesse et d’opportunités.











