Trois des six élèves enlevés par des rebelles armés lors d’un raid nocturne sur l’école Mpondwe Lhubiriha, en Ouganda, la semaine dernière ont échappé à la captivité.
Le général de brigade Felix Kulayigye, porte-parole de l’armée ougandaise, a confié à Anadolu, mercredi, que les élèves ont regagné leurs domiciles et que de plus amples informations seront communiquées ultérieurement. Les forces de sécurité sont à la recherche des assaillants, a-t-il précisé.
L’armée ougandaise a accusé le groupe des Forces démocratiques alliées (ADF) d’être responsable de l’attaque de l’école secondaire de Lhubirira, située dans le district frontalier de Kasese, vendredi en fin de journée.
L’attaque a fait au moins 41 morts. Certaines victimes ont été tuées à l’arme blanche, tandis que d’autres ont péri dans l’incendie de leurs dortoirs.
Les élèves enlevés ont été obligés de servir comme porteurs de la nourriture pillée dans le magasin de l’école, selon l’armée.
Originaire de l’est de l’Ouganda dans les années 1990, les ADF sont nés de l’opposition au président Yoweri Museveni, arrivé au pouvoir en 1986 à l’issue d’une guérilla qui avait duré cinq ans.
Défaits, les rebelles ADF ont déplacé leurs bases dans les forêts de l’est de la République démocratique du Congo, d’où ils attaquent souvent des villages et tuent des civils.
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