Dans une autre affaire, la Haute Cour fédérale du Nigéria a ordonné à la multinationale de verser 800 milliards de nairas (1,8 milliard de dollars) aux communautés d’Egbalor Ebubu dans l’État de Rivers, dans la région du delta du Niger, en compensation d’un déversement. Récemment, Shell a été autorisée à faire appel de la décision du tribunal.
Shell versera 16 millions de dollars à quatre agriculteurs nigérians et à leurs communautés en compensation des dommages qui auraient été causés par la pollution par les hydrocarbures après des fuites d’oléoducs, a déclaré une déclaration conjointe de la société énergétique et du groupe militant Friends of the Earth.
L’indemnisation se fera sur la base de « l’absence d’admission de responsabilité« , et les communautés d’Oruma, Goi et Ikot Ada Udo recevront l’argent.
Bien qu’elle n’ait pas reconnu sa responsabilité, la société énergétique a été reconnue coupable des dommages causés par un tribunal néerlandais l’année dernière.
La décision a été bien accueillie par les militants qui ont noté que c’était la première fois qu’une multinationale était tenue responsable des actions de sa filiale.
Shell a nié les allégations, affirmant que les fuites avaient été causées par un sabotage. .
L’affaire a été lancée en 2008 par quatre agriculteurs – Barizaa Dooh, l’aîné Friday Alfred Akpan, le chef Fidelis A Oguru et Alali Efanga – ainsi que la branche néerlandaise des Amis de la Terre.
Les demandeurs ont déclaré que les déversements des oléoducs souterrains avaient coûté aux agriculteurs les moyens de subsistance, endommageant les terres et les voies navigables.
Après la mort de deux des agriculteurs, leurs fils ont poursuivi l’affaire.
« Grâce à cette indemnisation, nous pouvons reconstruire notre communauté. Nous pouvons commencer à réinvestir dans notre cadre de vie« , a déclaré Eric Dooh, l’un des fils après la décision d’indemnisation.
Selon la déclaration conjointe de Shell et des Amis de la Terre, un système de détection précoce des fuites a également été introduit par la société énergétique pour éviter de nouveaux déversements, comme l’exige la décision de justice de 2021.
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