Après trois jours d’intenses travaux relatifs à l’éventualité d’une invasion militaire au Niger, les chefs d’Etat-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont mis la clef sous les paillassons ce jeudi à Abuja, la capitale nigériane. Attendant que l’ordre leur soit donné pour déclencher la task force de l’institution sous régionale.
S’il ne faut s’en tenir qu’aux chefs d’Etat-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui se sont séjournés à Abuja, l’invasion militaire au Niger aura bel et bien lieu.
En tout cas, c’est dans ce cadre que pendant trois jours, ils se sont retrouvés à Abuja au Nigéria pour étudier et analyser de fond en comble, les contours d’une probable invasion militaire de la cedeao au Niger.
Selon nos informations, en plus de la stratégie à mener sur le théâtre d’opérations au cas où l’invasion militaire au Niger serait autorisée, les besoins en hommes, en logistique et en matériels ont également été pris en compte au cours de ces trois jours de conclave des chefs d’Etat-major de la sous région ouest africaine.
Concernant ce dernier point, les pays membres de la Cedeao tels que le Benin, le Ghana, le Nigéria, le Sénégal et la Côte d’Ivoire se sont déclarés volontaires pour accompagner la Cedeao dans cette volonté d’invasion du Niger et des milliers de leurs soldats sont déjà mobilisés pour combattre sur la ligne de front, afin de déloger les putschistes du pouvoir et restaurer l’ordre constitutionnel.
De l’autre côté, notamment le Niger où la junte militaire a pris le pouvoir, son chef le général Abdourahamane Tchiani, a laissé savoir hier soir au cours d’une allocution radio télévisée, que l’armée nigérienne, appuyée par sa vaillante population, ripostera à toute attaque lancée contre son pays, d’où qu’elle vienne.
Dieunedort Essomé
