Les cinq employés de Médecins Sans frontières (MSF) qui avaient été enlevés dans la pleine nuit du 24 au 25 février 2022, dans l’extrême-nord du Cameroun et plus précisément à Fotokol, un village situé à proximité de l’Etat du Nigéria sont enfin libres, a constaté l’Afp.
Selon l’agence de presse française, les cinq humanitaires d’aide médicale qui travaillaient pour le compte de Médecins Sans frontières (MSF) dans la localité de Fotokol au Cameroun, sont bel et bien libres après qu’ils aient été enlevés dans la nuit du 24 au 25 février 2022 suite à un assaut à main armée qu’ils avaient lancé sur le domicile privé de l’organisation humanitaire mondiale en soins de santé.
Au cours de cette opération d’attaque armée, en plus de ces employés de Médecins Sans frontières qui avait été enlevés, un vol d’une forte somme d’argent a également été constaté au point qu’en fin de compte, l’on n’a pu savoir s’il s’agissait d’un enlèvement ou alors d’un vol d’argent.
Quoi qu’il en soit, les cinq humanitaires d’aide médicale qui avaient été enlevés par des personnes inconnues et lourdement armées alors qu’ils travaillaient pour le compte de Médecins Sans frontières (MSF) en l’occurrence un tchadien, un sénégalais, une franco-ivoirienne, et deux gardes de sécurité camerounais ont bel et bien été libérés et remis à leur responsable Stephen Cornish, qui l’a ensuite confirmé à l’Afp.
Il faut rappeler que Fotokol est un village camerounais, limitrophe au Nigéria et situé tout près du lac Tchad, vaste étendu d’eau et de marécage qui s’étend jusqu’aux rives de quatre pays : Nigéria, Cameroun, Tchad et Niger.
Dans ce vaste carrefour aux quatre frontières, les terroristes et les combattants membres de la secte boko haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’ouest ont fait leur nid à partir duquel il font régulièrement des incursions, endeuillant plus souvent à leur passage, des populations civiles ainsi que des militaires.
avec opera news
