Le 23 octobre 2025, l’armée nigériane a annoncé avoir tué 50 combattants du groupe jihadiste État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) lors d’opérations militaires menées dans les États de Borno et de Yobe, au nord-est du pays. Cette action a été déclenchée en réponse à des attaques coordonnées menées par des membres de l’ISWAP contre des cibles militaires et civiles dans la région.
Les opérations, qui ont combiné frappes aériennes et offensives terrestres, ont été menées avec la coopération de diverses unités de l’armée nigériane, soutenues par des équipements aériens de pointe. Selon les autorités militaires, plusieurs caches d’armements ont été découvertes et détruites durant les affrontements, marquant une victoire importante pour l’armée nigériane dans sa lutte contre les insurgés.
Le groupe ISWAP, qui opère principalement dans le bassin du lac Tchad et dans les régions nord-est du Nigéria, est responsable de nombreuses attaques violentes, notamment des enlèvements de masse et des attentats-suicides. L’organisation, qui a fait scission avec Boko Haram en 2016, prône un islam radical et utilise des méthodes de guérilla pour déstabiliser la région.
Les attaques récentes, qui ont visé des installations militaires et des villages proches des zones de conflit, ont exacerbé la situation sécuritaire déjà fragile dans le pays. Les autorités nigérianes ont réagi rapidement pour contrer ces incursions et préserver la stabilité dans ces zones particulièrement vulnérables.
Les opérations de jeudi ont été saluées comme un succès par les responsables militaires, mais ils ont également souligné la nécessité de maintenir une vigilance constante face à la menace persistante de l’ISWAP. Le gouvernement nigérian continue de renforcer ses efforts militaires, tout en appelant à un soutien international pour éradiquer le terrorisme dans la région.
En dépit de ces succès militaires, les civils dans les zones affectées vivent dans une grande précarité, pris entre les forces armées et les jihadistes. Le conflit, qui dure depuis plus d’une décennie, a coûté la vie à des milliers de personnes et déplacé des millions d’autres. La communauté internationale suit de près la situation, tout en appelant à des solutions durables pour mettre fin à la violence dans le pays.
