Des attaques à réplétion de la coalition djihadiste dans le nord-est du Nigéria, laisse penser la volonté des maîtres du chaos d’y étendre désormais leur zone d’influence. Une recrudescence d’insécurité généralisée dont les tactiques incluent des drones sophistiqués et surtout la pose des engins explosifs sur les routes principales.
Ce retour de la secte Boko haram et son rival l’Etat islamique au grand sahara dans cette partie du territoire nigérian après leur revers subi en 2017-2018, sonne comme une alerte donnée à l’armée du Nigeria pour l’assaut imminent d’une guerre d’occupation de leur territoire.
C’est ainsi que le weekend dernier, au moins 22 personnes ont été massacrées lors d’un raid mené par la coalition djihadiste dans les Etats d’Adamaoua et de Borno tandis que 26 autres ont été tuées, toujours dans le même Etat de Borno, après que leurs véhicules ont sauté suite à l’action télécommandée d’un engin explosif improvisé (EEI).
Face à toutes ces menaces devenues réelles et récurrentes, l’armée nigériane a aussitôt réagi en réorganisant, cette semaine, son système de sécurité par la nomination d’un nouveau commandant, le Général de division Abdulsalam Abubakar.
Selon un communiqué rendu public par Reuben Kovangiya, porte-parole de l’opération, le rôle principal de ce nouveau commandant est de mener la lutte contre l’insurrection de Boko Haram et ses alliés dans le nord-est du Nigéria.
