Les autorités militaires au Niger refusent d’ouvrir la frontière de leur pays avec le Bénin voisin par crainte d’une invasion d’un commando français qui y est stationné, nous avons appris d’un câble diplomatique.
Selon cette source, lopinionplus apprend que les troupes françaises sont stationnées au Benin et plus précisément dans la localité de Malanville, une zone frontalière qui se trouve juste à sa frontière nord et limitrophe avec le sud du Niger.
Cette même source précise que c’est au regard d’une telle présence des troupes françaises au Benin avec pur objectif de lancer un assaut à tout moment sur le Niger, que les autorités militaires de ce pays ont opté pour le refus de toute ouverture de leur frontière avec le Benin.
Après les lourdes sanctions économiques imposées au Niger au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023 et qui a vu le renversement du président Mohamed Bazoum par les militaires, le Benin, comme tous les autres pays de la Cedeao, avait tôt fait de fermer sa frontière avec le Niger.
Après cette fermeture de frontière, le port de Cotonou a connu une baisse drastique de ses recettes, du fait que le Niger en utilisait pour ravitailler son économie.
Cet assèchement de l’économie a amené Cotonou à revoir sa décision de laisser passer les importations du Niger transitant par son port. Le Niger a décliné l’offre.
Dimanche dernier, et à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui s’est tenu à Abuja au Nigeria, les lourdes sanctions économiques qui avaient été imposées au Niger au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023 ont été levées avec « effet immédiat ».
Bertrand Ryvalyze
