
Le 26 mai, moins 44 militaires nigériens ont été tués et plusieurs autres portés disparus dans une embuscade tendue par les militants islamistes, nous avons appris des sources militaires.
Selon nos informations, l’incident est survenu le 26 mai et aux environs de 15 heures heure locale, lorsqu’une patrouille des forces de l’ordre, contenant plus de 71 éléments, menait des opérations de surveillance sur le fleuve Niger au niveau de la zone de Falmey, une localité frontalière avec le Benin voisin.
Selon toujours nos informations, c’est au moment où des éléments des forces de l’ordre étaient en train de mener ces opérations de patrouille qu’ils ont brutalement été la cible d’une attaque embusquée perpétrée par les militants islamistes du JNIM, l’un des mouvements djihadistes les plus actifs actuellement dans le sahel.
Suite à cette embuscade, des sources sécuritaires ont rapporté qu’au moins 44 militaires y compris le commandant de la troupe ont été tués sur place tandis que plusieurs autres ont été portés disparus.
Cependant, au moins 28 corps ont été secourus et transportés d’urgence à l’hôpital pour une prise en charge médicale.
Cette attaque intervient alors que le 23 mai dernier, au moins 41 soldats nigériens ont été tués et plusieurs autres portés disparus lors d’une attaque contre un poste militaire attribuée aux militants de l’Etat Islamique au Grand Sahel (EIGS).
Ce poste militaire visé se trouve à Eknewan, une localité de la commune de Tillia dans la région de Tahoua au Niger, est survenue aux premières heures de la journée du 25 mai.
Cette attaque qui a été particulièrement brutale selon des sources militaires, avait duré plus de trois heures d’horloge, à l’issue de laquelle, les militants islamistes avaient fini par prendre le dessus sur les forces loyalistes.
Suite à cette victoire les nouveaux maîtres avaient brièvement pris le contrôle de ce poste militaire nigérien avant de le saccager par la suite et e s’emparer du butin de guerre : véhicules militaires, armes, munitions, etc.