Abdoulaye Diop, Karamoko Jean Marie Traoré et Bakary Yaou Sangaré, respectivement chefs de la diplomatie des Etats du sahel (Mali, Burkina et Niger), sont à Moscou depuis hier pour un sommet de consultation avec la Russie qui se tiendra du 3 au 4 avril 2025.
Selon le calendrier officiel, les travaux ont débuté ce jeudi par des pourparlers avec Sergei Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
Lors de la rencontre avec ses homologues, celui-ci a évoqué de nouvelles perspectives de renforcement de coopération dans les domaines tels que: le commerce, l’économie, les investissements, le transport et la logistique, les institutions bancaires, etc.
« Dans plusieurs domaines, nous avons déjà obtenu de premiers résultats avec chacun de vos pays », a déclaré le ministre russe.
Prenant la parole, Bakary Yaou Sangaré, l’émissaire nigérien a laissé savoir que son pays compte sur le soutien de la Russie pour lutter efficacement contre le terrorisme tout en bénéficiant de nouvelles acquisitions d’armes. Car, a-t-il ajouté, l’Alliance des Etas du sahel en a besoin pour contrôler son ciel.
Cette demande de Bakary Yaou Sangaré quant au réarmement de la Confédération des Etats du Sahel vue du contrôle de son ciel intervient alors que dans la nuit du 31 au 1er avril 2025, la coalition des rebelles au sahel a revendiqué l’abattage d’un deuxième drone militaire malien de type Bayraktar Akıncı.
Le premier, selon l’armée malienne, s’étant fait écraser le 10 janvier 2025 à l’aéroport de Sévaré.
L’abattage du deuxième drone de l’armée malienne constitue donc une énorme perte pour la Confédération des Etats du Sahel qui voit ainsi son ciel ouvert et sans défense contre toute formes attaques.
Selon des sources militaires, un seul drone militaire de ce type que l’armée malienne a perdu coûterait au bas mot, la bagatelle somme de 30 millions de dollars Us.
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