Lundi 24 octobre 2022, un groupe de djihadistes, armés jusqu’aux dents, a fait irruption dans le village de Dansongo à bord de motos et de véhicules pick up. Fusils aux poings, ils ont mis en respect tous les habitants de cette petite localité du nord du pays avant d’amener sous leurs yeux, tous leurs bétails y compris leur chef Idar Bassirou. Une rançon de 25 millions F.CFA est exigée pour sa libération.
Selon nos informations, l’incident s’est produit en pleine journée de lundi 24 octobre 2022, quand un groupe de djihadistes, puissamment armés, a fait irruption dans le village de Dansongo, une petite localité située à quelques 25 km de Gao, le chef de région.
Selon toujours nos informations, Idar Bassirou qui, jusqu’ici était le chef de village par intérim en lieu et place du titulaire Hama Talfo, a été enlevé à bord de son propre véhicule alors qu’il était en circulation et de retour de la ville de Gao.
En effet, et alors qu’il roulait, les quidams ont intercepté son véhicule, l’ont ensuite contraint de descendre avant de le conduire dans son village où tout le bétail était déjà rassemblé pour ensuite les emmener vers une destination inconnue.
Aucun coup de fusil n’a été tiré en l’air autant qu’aucun habitant du village n’a été tué.
Le lendemain de cet enlèvement, nos informations indiquent que les djihadistes sont entrés en contact du chef de village titulaire qui est en même temps le maire de la localité, pour lui exiger une rançon de 25 millions contre la libération de Idar Bassirou, le chef intérimaire.
Tout le village est dans l’émoi et la peur ne cesse de s’emparer de ses habitants.
cet incident arrive alors que lundi 9 août 2021, un soldat malien avait été exécuté à bout portant par des inconnus alors qu’il voyageait à bord d’un véhicule de transport en commun.
Selon un témoin qui avait vu le drame, l’incident s’était produit dans la vieille ville de Gao et plus précisément sur l’axe routier Sévaré-Gao sur la R 16.
Selon toujours le même témoin, le soldat malien qui avait été exécuté, était habillé de vêtement civil à bord d’un véhicule de transport en commun.
Dans le cours du voyage, le véhicule de transport en question s’était vu immobilisé par des coupeurs de route.
Les nouveaux maîtres des lieux s’étaient alors mis à fouiller les voyageurs en tout sens, tout en leur exigeant la présentation des pièces d’identité nationale.
C’est ainsi qu’il sera découvert sur le malheureux soldat malien, sa pièce d’identité professionnelle qui le présentait en qualité de militaire.
Il sera alors extrait du véhicule par les quidams pour ensuite être exécuté sur place et devant des passagers complètement abasourdis.
Dieunedort Essomé
