Lundi dernier, les autorités de transition maliennes ont annoncé avoir interpellé et mis aux arrêts quatre ressortissants français dans une opération de libération d’otages. Si les autorités françaises ont confirmé que ces ressortissants sont exempts de tout reproche, Bamako explique pour sa part, qu’il s’agit des criminels et des narcotrafiquants. Une autre affaire à polémique qui nous rappelle celle des 49 militaires ivoiriens arrêtés le 10 juillet 2022 à l’aéroport international Modibo Kéita Senou de Bamako.
Le ministère malien de la sécurité et de la protection civile a annoncé lundi dernier via un communiqué, que quatre ressortissants français avaient été arrêtés à Missabougou, une localité située dans l’Est de la capitale Bamako, nous avons appris de l’Afp.
Selon cette source, qui dit avoir pris connaissance dudit communiqué du ministère malien de la sécurité et de la protection civile, l’arrestation des quatre ressortissants français est intervenue dimanche, au cours d’une opération des forces de sécurité portant libération des otages, détenus par les membres d’un groupe de criminels et de narcotrafiquants.
Selon cette même source, l’opération des forces de sécurité malienne en question s’est déroulée à Missanbougou, une localité située dans l’Est de la capitale, Bamako.
Au cours de cette opération, dix otages dont trois femmes et trois enfants ont été libérés. Tandis que quatre ressortissants français dont un franco-sénégalais, un franco-malien et deux français ont été interpellés et mis aux arrêts, a précisé la source après avoir lu le communiqué.
Bamako a affirmé que les otages qui ont été libérés étaient détenus par ces quatre « criminels et narcotrafiquants » depuis le 18 novembre 2022 et réclamaient la rondelette somme de 900 millions FCFA soit 1,37 millions d’euros, pour les libérer à défaut de donner des informations exactes permettant de localiser un stock de cocaïne récemment saisi par la douane malienne.
Après l’arrestation de ces « criminels et narcotrafiquants » selon Bamako, les autorités françaises ont aussitôt confirmé cette interpellation de ses ressortissants avant de préciser qu’elles suivent la situation de près, en lien avec l’ambassade de France à Bamako, a indiqué le ministère des Affaires étrangères, selon l’Afp.
Dieunedort Essomé
