Le 30 octobre dernier, une partie de la presse malienne diffusait une information selon laquelle, un message-radio-porté, présenté comme émanent de la direction générale de la gendarmerie nationale, a été adressé à « toutes les unités de gendarmerie nationale » demandant de rechercher activement l’ex-otage française Sophie Pétronin, pourtant libérée des mains des djihadistes le 08 octobre 2020 et rapatrier le lendemain vers son pays d’origine.
Selon la même presse malienne, le message porté-radio qui a été adressé aux unités de la gendarmerie nationale, précisait que l’humanitaire a été aperçue dans la ville de Sikasso et que si jamais elle est appréhendée, qu’elle soit immédiatement conduite et sous très haute escorte, à la direction générale de la gendarmerie nationale de Bamako.
Suite au relais d’une telle information, l’humanitaire française et ex-otage Sophie Pétronin, qui réside bel et bien dans son pays, la France, depuis sa libération des mains des djihadistes en octobre 2020, est aussitôt sortie de son mutisme pour dire qu’elle est étonnée que le gouvernement l’a présente comme vivant actuellement à Kidal, au nord du Mali, au point d’être « activement » recherchée.
« Je me porte bien et je suis heureuse d’être là où je suis. Je n’embête personne et personne ne m’embête », s’est-elle confiée au micro de l’Afp.
Il faut rappeler que l’ex-otage française Sophie pétronin qui a triomphalement été accueillie par le président Emmanuel Macron sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay en région parisienne le 09 octobre 2021, a été libéré le 08 octobre 2020 et présentée au président de la transition malienne Bah N’daw après avoir été une captive des djihadistes dans le nord du pays depuis plus de quatre ans.
Dieunedort Essomé