Les 46 militaires ivoiriens qui ont été présenté au juge malien ce jeudi, devront encore attendre jusqu’à demain vendredi pour connaître leur sort. Cette première journée ayant été consacrée à l’identification des mis en cause.
C’est finalement c’est un procès non autorisé aux médias qui s’est ouvert ce jeudi à la Cour d’Appel de Bamako.
Après l’identification des mis en cause, tous de nationalité ivoirienne, par le juge Aljoumagat Ag Inalkamar, celui-ci leur a rappelé les chefs d’accusation qui pèsent contre eux, notamment : « association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur et de complicité ».
Après cette phase d’identification des mis en cause, l’audience qui a débuté aux environs de 9 heures, heure locale, a aussitôt été suspendue pour être renvoyée à demain vendredi 30 décembre 2022.
Cette première journée d’audience qui s’est déroulée en présence d’un important dispositif sécuritaire, intervient alors que vendredi 16 décembre 2022, une importante délégation ivoirienne, conduite par le ministre d’Etat, ministre de la défense, Téné Birahima Ouattara, s’est rendue à Bamako où des négociations ont été ouvertes avec les autorités maliennes en vue d’un « dénouement heureux » de cette situation de crise entre les deux pays frères.
Selon nos informations, le procès de ces 46 militaires ivoiriens sera expéditif ou si vous voulez, se fera à pas course.
La raison est qu’ils doivent être condamnés le plus vite possible, pour que ensuite, le président de l’Autorité de transition Assimi Goita, utilise le droit de grâce présidentielle que lui confère la constitution afin d’autoriser leur libération.
Vrai ou faux, nous n’avons rien à perdre à attendre !
Dieunedort Essomé
