Goodluck Jonathan, le médiateur de la cedeao arrive jeudi prochain à Bamako pour rencontrer les autorités de la transition. Mais avant son déplacement, il semble déjà ne pas être d’accord avec le chronogramme des élections déroulé par le Conseil national de transition.
Goodluck Jonathan, le médiateur de la cedeao pour le Mali, se rendra jeudi prochain à Bamako pour rencontrer les autorités de la transition.
Dans sa mission qui fait suite aux dernières rencontres techniques qui se sont déroulées la semaine dernière et relatives au chronogramme des élections à venir, il sera accompagné du président de la commission et du commissaire en charge des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité.
Mais avant son arrivée à Bamako jeudi prochain, le médiateur Goodluck Jonathan a déjà levé le ton pour demander à la junte au pouvoir, de diminuer la durée de la transition qui, jusqu’ici, est de cinq ans suivant la décision qui a été prise par le conseil national de transition hier et relative au chronogramme des élections à venir.
Pour le médiateur de la cedeao, une durée de transition de cinq ans, proposée par la junte militaire, est intenable et ne saurait d’ailleurs être acceptée par la cedeao.
c’est pourquoi, argumentant, il a ajouté en disant que le Conseil national de transition qui fait office d’organe législateur et qui a arrêté ce chronogramme hier lundi, est illégitime.
Car, il ne reflète pas la volonté populaire. Pour lui, tout comme pour la cedeao, le Conseil national de transition n’est qu’une chambre additionnelle au gouvernement en place.
Par voie de conséquence, la junte militaire montre clairement qu’elle ne joue pas franc jeu avec la cedeao et qu’elle continue de jouer à la ruse au lieu de résoudre le problème afin de parvenir à lever les sanctions qui pèsent sur le pays depuis le début du mois de janvier dernier.
Dieunedort Essomé
