
Mercredi,1er octobre 2025, le groupe armé islamiste Jama’at Nusratul Islam wal Muslimeen (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a mené une attaque audacieuse contre un convoi de l’armée malienne dans une zone stratégique située entre la ville de Ségou et la capitale Bamako. Cette opération, revendiquée par les canaux médis des insurgés, a conduit à la perte de plusieurs soldats maliens et à l’acquisition d’importantes ressources militaires par les insurgés.
D’après les informations communiquées, au moins sept soldats maliens ont été tués dans l’attaque, qui s’inscrit dans une série d’opérations militaires visant à perturber les activités des forces armées maliennes dans le centre et le sud du pays. Les moudjahidines du JNIM ont réussi à capturer un arsenal impressionnant, comprenant deux mitrailleuses lourdes « Dushka », deux autres mitrailleuses « PK », ainsi que douze fusils d’assaut Kalachnikov. Les assaillants ont également mis la main sur une grande quantité de munitions, en plus de détruire deux véhicules militaires.
L’offensive s’inscrit dans un contexte de resserrement du blocus autour de Bamako, où les insurgés cherchent à affaiblir la capacité de l’armée malienne à se déployer efficacement. Avec ces nouvelles victoires, le JNIM poursuit son objectif de déstabiliser la région et de perturber les efforts de l’État malien pour maintenir l’ordre et la sécurité. Les armes et équipements saisis par les insurgés, ajoutés à la destruction de véhicules militaires, soulignent l’ampleur des pertes matérielles subies par les forces maliennes.
Le rapport de force entre les insurgés et les forces armées maliennes semble se modifier au fil des semaines. Alors que le gouvernement malien continue de se concentrer sur la lutte contre ces groupes armés, ces derniers ne cessent de renforcer leur présence dans des régions stratégiques. L’attaque du 1er octobre met en lumière la vulnérabilité de certaines zones et démontre la résilience du JNIM dans sa lutte contre l’État malien, alors même que les autorités tentent de regagner du terrain au sud du pays.
Cette attaque intervient dans un climat de tensions croissantes à Bamako, où les autorités maliennes sont sous pression pour répondre efficacement à la menace insurgée tout en tentant de maintenir la stabilité dans la capitale. Le renforcement de l’insurrection dans cette région clé pourrait entraîner des conséquences à long terme sur la sécurité et la politique nationale, notamment sur les capacités de l’armée à se défendre face à ces forces de plus en plus organisées et mieux équipées.









