Au Mali, les autorités ont confirmé l’attaque d’un convoi de l’armée dans le centre du pays survenue le dimanche 14 juin 2020. On apprend qu’une quarantaine de militaires sont portés disparus. L’attaque est attribuée à un groupe djihadiste.
Mali, les autorités confirment l’attaque d’un convoi de l’armée
Selon des sources officielles, l’attaque se serait produite le dimanche 14 juin 2020 non loin de la frontière entre le Mali et la Mauritanie. L’information a été livrée le lundi et renseigne qu’un convoi de militaires qui se trouvait à Bouka Wéré, une localité située à près de 100 mètres de la frontière mauritanienne, a été pris d’assaut par des hommes armés. Le convoi était composé d’une douzaine de véhicules. Comme le confirme Le Point, une vingtaine de soldats ont pu se soustraire des balles des assaillants quand une quarantaine de militaires est portée disparue. Un responsable de l’armée malienne a confié au média français que « des recherches sont en cours pour connaitre le sort des soldats portés disparus ».
Il faut noter que le samedi 13 juin 2020, un convoi de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a subi une attaque entre Tessalit et Gao. « Le secrétaire général rappelle que les attaques visant des Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international. Il appelle les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux », pouvait-on lire dans un communiqué émanant des Nations Unies.
Antonio Guterres a également indiqué que « de tels actes lâches ne dissuaderont pas les Nations unies de leur volonté de continuer à soutenir le peuple et le gouvernement du Mali dans leur quête de paix et de stabilité ». Deux Casques bleus de nationalité égyptienne sont morts au cours de l’attaque perpétrée par des djihadistes.
Par Afrique-sur-7