Depuis le mois de septembre dernier, une tension diplomatique est perceptible entre la France et les dirigeants actuels à Bamako.
Et cette tension est due au fait que l’ancienne puissance colonisatrice reproche aux autorités maliennes, la présence militaire russe sur son territoire qu’elle continue de considérer comme son pré carré.
Dans la même logique, on se souvient qu’au cours d’un point de presse et à l’occasion de la signature d’un accord pour l’achat de 18 avions de combat Rafale fabriqués par l’armurier Dassault au ministère grec de la défense à Athènes le samedi 25 septembre 2021, Florence Parly, la ministre française de la défense était allé jusqu’à avoir un ton particulièrement dur à l’endroit des nouveaux dirigeants maliens à qui elle reprochait d’avoir accepté sur son sol la présence des militaires russes.
Un reproche que lesdites autorités n’ont jamais prêté la moindre oreille attentive, bien au contraire.
Et comme pour pousser encore plus loin leur volonté de s’affirmer, les nouvelles autorités maliennes ont continué de renforcer leur coopération avec le pays de Vladimir Poutine qui, à travers son ministre des Affaires Etrangère Sergei Lavrov, vient de les rassurer que son pays, la Russie, va « continuer à armer efficacement le Mali pour qu’il défende efficacement son territoire et sa souveraineté. ».
Cette déclaration du ministre russe des Affaires Etrangères arrive deux jours après que l’Armée malienne ait infligé un cinglant revers aux djihadistes le mercredi 10 novembre 2021 en tuant plusieurs d’entre eux alors qu’ils avaient lancé un assaut cette nuit-là, contre les positions des forces spéciales dans la localité de Sofara située dans le nord du pays.
Dieunedort Essomé
