Dans le Sud-Libyen, une protestation en cours, motivée par des revendications sociales, a engendré la fermeture de deux champs pétroliers cruciaux pour l’économie du pays.
Le champ pétrolier de Sharara, le plus grand de la Libye, et celui d’El-Feel ont été fermés par des manifestants en provenance de la région méridionale d’Ubari.
Leur mécontentement s’explique par les prix élevés des carburants, le manque d’opportunités économiques et l’augmentation des opérations de contrebande.
Ces manifestations, qui ont débuté le 1er janvier, ont déjà eu des répercussions significatives, provoquant une pénurie de carburant dans les villes pétrolières du sud du pays.
La situation critique a incité la Compagnie pétrolière nationale de la Libye (National Oil Corporation – NOC) à solliciter l’intervention d’Abdelhamid Debaiba, le Premier ministre de l’administration de l’ouest.
Les experts alertent sur les conséquences potentiellement dévastatrices de la suspension des opérations à Sharara.
Ils estiment qu’une diminution quotidienne d’environ un tiers de la production pétrolière libyenne, soit environ 315 000 barils par jour, pourrait résulter de cette crise.
Cette situation met en lumière l’urgence d’une résolution pacifique pour atténuer les impacts sur l’économie nationale.
La crise actuelle souligne également la nécessité d’une intervention gouvernementale pour apaiser les tensions sociales et économiques qui ont conduit à ces protestations dans le Sud-Libyen.
africanews